samedi 4 octobre 2008

"Un homme d'Ouessant" et "Le Phare" de H. Queffélec

Lors de mes derniers congés, j'avais choisi de prendre avec moi "Les romans des îles" un recueil de 6 romans de Henri Queffélec que j'avais acheté en 2006 à la Foire du Livre à Bruxelles.

Finalement quoi de plus logique que de lire des romans d'un auteur breton qui n'a pas son pareil pour décrire la vie des habitants des îles comme Ouessant, Molène, Sein, Groix, Houat et Hoëdic.

De ce recueil, j'ai lu, pendant ces 10 jours de congé, "Un homme d'Ouessant" et "Le Phare".

L'action de "Un homme d'Ouessant" se passe en 1783 a une époque où la population masculine a été décimée par le soutien que la France apporta à l'Amérique dans sa lutte contre l'Angleterre. L'histoire tourne d'un de ces marins qui ont survécu à cette lutte et qui sont revenus avec des idées qui ne correspondent plus aux us et coutume de son île. C'est cette lutte qui est décrite dans ce roman : refus d'abandonner le célibat, rébellion vis-à-vis de l'Eglise (entre autre la question des épaves).

Dans "Le Phare", l'auteur nous raconte les péripéties de la construction du phare de La Jument au sud-ouest d'Ouessant. En effet, outre les contraintes techniques liées à l'endroit de son érection, il y avait également des contraintes de temps. Car, sa construction a été possible grâce au testament de Charles-Eugène Potron qui avait été fort ému par le naufrage du paquebot Drummond Castle en 1896. Ce membre de la Société de Géographie de Paris avait imposé que ce phare soit construit en maximum 7 années. A la fin du roman, l'auteur décrit la vie que les premiers occupants ont dû endurer.

Comme tous les romans consacré à la mer et à ses marins, il faut se familiariser avec un certain vocabulaire. Mais dans le cas de ces 2 romans, l'effort est très largement récompensé car les descriptions sont de toute beauté. Dans "Le Phare", on attraperait presque le mal de mer quand l'auteur parle des coups du butoir de l'océan contre La Jument et que celle-ci se met à osciller !

Un seul petit reproche pour "Le Phare" : ce roman aurait dû se terminer au moment les autorités prennent la décision de l'arrêter pendant la première guerre mondiale.

A bientôt et bonsoir chez vous !

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